Champagne-Ardenne Siclaé en ordre de bataille

Pour Siclaé, l'exercice 2012-2013 a été marqué par le rachat de NutriXo, sa filiale meunerie, dont la gestion opérationnelle lui échappait malgré un actionnariat à 54 %. « Le rachat de NutriXo en décembre 2012 marque un nouveau départ pour Siclaé avec des activités plus équilibrées et une harmonisation du fonctionnement de toutes nos filiales », a souligné Pascal Prot, président du Sicom commandité de Siclaé, lors de l'assemblée générale, le 25 octobre dernier.Des résultats 2013 au rendez-vousSi au 30 juin 2013, les résultats sont au rendez-vous pour cette filiale ainsi que, pour Malteurop et Kalizea (maïserie), l'exercice a été beaucoup plus difficile pour Nealia (alimentation animale), Chamtor (amidonnerie-glucoserie) et surtout Ineos Champlor (bioénergie), que Siclaé, actionnaire à 25 %, a décidé de quitter.Avec un chiffre d'affaires en hausse de 20 % (2,454 milliards d'euros), le groupe agroalimentaire affiche un résultat net positif de 1,6 million d'euros, malgré des charges exceptionnelles de 26 millions d'euros.Quatre axes de développementPour l'avenir, Siclaé envisage un développement selon quatre axes : innover pour évoluer vers des marchés à plus forte valeur ajoutée, accroître sa présence sur les marchés émergents, consolider sa position de leadership dans les différents métiers via des acquisitions ciblées ou des partenariats, et accentuer son efficacité opérationnelle.Pour pouvoir financer ces projets, le groupe projette d'ouvrir à nouveau son capital aux adhérents et salariés des coopératives actionnaires en émettant des obligations convertibles en actions.

Chantal Urvoy